Interprétation de la peinture à lire ci-dessous
Peintre : Willem Haenraets
©Willem Haenraets – Tous droits réservés
Je rentre dans ta peinture bien volontiers, avec ardeur, enthousiasme et une énergie débordante. Est-ce le rouge éclatant qui m’engloutit littéralement ou ces deux majestueux et splendides étalons en plein galop et crinière au vent qui m’appellent ?
La réponse ne se fait pas attendre. Je suis propulsée telle une spirale au plein cœur de ce tableau. Je me sens dans une liberté totale, plus rien d’autre n’existe. LIBERTÉ !
Puis je sens que ces deux superbes chevaux ont à me transmettre un message. Ce qu’ils ont à me dire est de la plus haute importance et ils me demandent de faire suivre.Je suis tout ouïe.
Nous Esprits du Peuple Cheval, sommes des consciences hautement avancées de par notre sagesse et notre intelligence. Notre cœur est bon avec tout être vivant bon avec nous. Mais nous sommes bien souvent incompris de vous, humains imbus de vous-mêmes, bien trop souvent prédateurs, qui ne pensez qu’à dominer, asservir et nous utiliser comme une simple marchandise, allant même jusqu’à nous manger.
Mais prenez garde de ne pas abuser de notre bonté de crainte que cela ne se retourne contre vous un jour. Rien n’est jamais oublié. Nous sommes patients, nous souffrons en silence, nous supportons vos coups de cravache, votre folie de l’utilisation du mors, instrument de torture moyenâgeux, et pourtant vous savez que la moindre action de ce bout de métal est une douleur tout à fait atroce.
Nous ne tolérons pas d’entendre quiconque dire : « je ne savais pas« . Bien sûr que vous savez mais vous continuez dans vos erreurs, dans votre folie. Un silence s’installe, je sens des larmes couler sur ma joue et à cet instant je sais que le lien qui me noue au Peuple Cheval durera toute la vie. Puis le message continue :
Laissez-nous de l’espace, beaucoup d’espace, laissez-nous courir en toute liberté le plus souvent possible, mais par temps froids exagérés, ne nous laissez pas dehors trop longtemps. Faites-nous boire souvent, c’est pour nous un supplice que de manquer d’eau. Et puis, venez-nous voir souvent, parlez-nous gentiment, témoignez-nous du respect, de l’écoute, de la compréhension, de la tendresse, de l’amour, de la confiance. À notre tour, nous vous rendrons au centuple ce que vous nous aurez donné.
Il y a une phrase très juste que les humains éveillés prononcent : Ne faites pas à autrui ce que vous ne voudriez pas que l’on vous fasse, et bien cette phrase s’applique aussi pour nous.
Mon regard se dirige derrière le passage de ces nobles animaux et je vois une clarté éblouissante s’élever dans les airs, je reçois de leur part un immense amour et je comprends que la connexion s’achève pour aujourd’hui. Puis j’entends au loin une voix puissante qui clame : on ne peut pas écouter un cheval que l’on fait taire !
Un immense Merci à Willem Haenraets.
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